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18 mai 2013 6 18 /05 /mai /2013 09:30

 

alternatives internationalesL’Afrique qui bouge, c’est le titre du dernier numéro hors série d’Alternatives Internationales, daté de Mai 2013, et que vous trouverez chez votre marchand de journaux pour 9, 50€.

Coordonnant les contributions de l’AFD (Agence française de développement), du CCFD-Terre Solidaire et du SIDI (Solidarité internationale pour le développement), la rédaction a choisi de montrer une Afrique qui nous réveille. Ni afro-pessimisme, ni  afro-naïveté.  Sans nier les défis considérables auxquels le sous-continent subsaharien est confronté en ce début du XXIe siècle, ce numéro nous donne à voir l’énergie, l’inventivité, la vitalité de nouvelles  générations qui ont leur avenir à construire. Continent très convoité, l’Afrique a toute sa place à tenir dans le concert des nations. Elle est pleine de promesses.

 

L’Afrique qui vient, c’est ce week-end  à Saint Malo, l’un des nombreux volets du Festival  international  Etonnants Voyageurs qui se tient  pendant trois  jours jusqu’au 20 mai. Dans la continuation de sa version africaine de Brazzaville sous la houlette d’Alain Mabanckou, en février dernier,  l’Afrique qui vient va réunir pendant trois jours une cinquantaine d’écrivains africains ou africanistes et proposer une quinzaine de projections.  A travers romans et films, c’est l’Afrique qui parle de l’Afrique. Et c’est là qu’il faut aller la découvrir et la rencontrer. Bien sûr, nous ne serons pas à Saint Malo, mais pour découvrir auteurs  et cinéastes, souvent trop méconnus, il est possible d’aller sur la page WEB du festival : une surprenante créativité.link

 

Bon week-end !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

http://www.etonnants-voyageurs.com/spip.php?page=themesstmalo2013&id_mot=4139

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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 16:44

Avec le retour du printemps, un très beau concert de solidarité, donné deux fois ce dernier week-end, les 12 et 14 avril, a réuni " à la maison" un public de près de 70 personnes au total, autour de la musique de quelques grands compositeurs classiques: Schumann, Chopin, Liszt, Debussy, Rachmaninov...

Nos trois pianistesLes pianistes, tous étudiants à l'Ecole Normale de Musique de Paris,  ont fait l'admiration de l'ensemble du public. Très impressionnants  par la qualité de leur jeu, à la fois virtuoses et sensibles, ils nous ont conquis !

Liu HongRun

 

   

 

 

 

 

  Merci donc à Liu Hong Run, qui  accepté d'ouvrir le feu à l'improviste avec plusieurs extraits des Scènes d'enfants de Schumann, en surprise de programme.

Tsan Gao  Merci à Tsan Gao, pour sa brillante interprétation des Feux d'artifice de Debussy et l'émotion transmise du Scherzo n°1 de Chopin.

Diego Franco

Et merci à  Diego Franco, qui nous a promenés dans les multiples nuances des Variations sur un thème de Corelli de Rachmaninov, avant de nous faire danser le coeur avec la magnifique Campanella de Liszt ! Sans compter les bis, de musique colombienne ou de propre composition, superbes...

 

Une belle soirée, une belle après-midi, qui laisseront des souvenirs.

Pour voir l'album, cliquez sur le lien : -Concerts-a-la-maison-d-avril-2013 -Concerts-a-la-maison-d-avril-2013

 

Nous prochains rendez-vous Drapeau Blanc/Ensemble sont à noter déjà sur vos agendas

-les 22 et 23 JUIN, participation aux fêtes de la ville, avec brocante, petites ventes, jeux et ateliers créatifs

-les 26-27-28 et 29 SEPTEMBRE, Exposition -Vente " Richesses d'Afrique et du Mali ", à la médiathèque de La Garenne Colombes.

-le 29 SEPTEMBRE, Contes de l'Ouest africain, dits par  TAXI-CONTEUR, à l'auditorium de la médiathèque

- le 11 OCTOBRE, Nouveau concert au Mastaba1-Maison Reynaud, à La Garenne Colombes.

 

La meilleure façon de nous accompagner dans nos actions de partenariat et de soutenir nos villages au Mali, c'est de faire connaître nos événements, de participer à l'élargissement de notre public, d'y inviter le maximum de monde et de  jouer " le tam-tam solidaire." Merci de vos contributions à nos projets.

 

Drapeau Blanc, 41, avenue du Général Leclerc, 92 250 La Garenne-Colombes

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14 avril 2013 7 14 /04 /avril /2013 12:39

-          En ce qui concerne le retrait des troupes françaises : une centaine de soldats viennent d’être désengagés du Mali. Selon les termes du  ministre de la Défense, ce retrait sera « progressif, pragmatique, en fonction de la situation ».   D’ici à quelques mois, la force de 4000 hommes, déployée sur place depuis Janvier, sera divisée par deux. A terme, il ne devrait rester au Mali qu’un millier d’hommes, spécialisés dans la lutte contre le terrorisme. Ces hommes constitueraient la force offensive, dite « parallèle », de la mission des Nations Unies pour la stabilisation au Mali : la MINUMA

   

La prolongation de l'opération militaire française au Mali sera soumise le 22 avril à l'autorisation de l'Assemblée nationale, qui devra se prononcer par un vote, comme le prévoit la Constitution, quatre mois après le début d'une opération extérieure. Le Sénat devra également se prononcer sur la poursuite de l'opération. L'article 35 de la Constitution stipule que lorsque la durée d'une intervention en territoire étranger "excède quatre mois, le gouvernement soumet sa prolongation à l'autorisation du Parlement".

 

 

          En ce qui concerne le rôle des forces africaines de la CEDEAO, et le déploiement de la mission onusienne : 

      La MISMA (c’est-à-dire  les forces africaines de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest, CEDEAO ), devrait pouvoir aujourd’hui, en principe, s’engager dans le Nord. Ses 4300 soldats, auxquels il faut ajouter les 2000 soldats tchadiens, sont à 2/3 effectivement déployés sur le terrain, et les premiers sont arrivés sur place dès le début des opérations. Mais  la MISMA est en réalité très démunie par rapport à ses besoins et à sa mission. Selon un haut responsable du Pentagone américain, elle est jugée dans l’incapacité d’agir. Les financements qui lui ont été promis lors de la conférence des donateurs le 29 Janvier à Addis Abeba n’ont toujours pas été honorés.  Fin février, les présidents des pays de la CEDEAO ont demandé  la transformation le plus rapidement possible  de la MISMA en une force de maintien de la paix des Nations Unies, de façon à obtenir les financements nécessaires à son bon fonctionnement. La MISMA manque de tout : chaussures, rations, pick-up, armes. Les forces sont là, mais elles sont nues et n’ont rien. Selon un officier supérieur, « Tout le monde attend que la Misma se transforme en mission de l’ONU pour financer l’affaire. ». La CEDEAO évalue à près de 760 millions d’euros (près d’un milliard de dollars) le coût de sa mission au Mali.

 

-          La MINUMA : Les Nations Unies soutiennent la création d’une  mission de « stabilisation », laquelle serait  appuyée par une force « parallèle » avec mandat offensif pour combattre les extrémistes islamistes. Mais l’idée ne fait pas l’unanimité au sein du Conseil de sécurité. Le principe onusien selon lequel l’usage de la force par les casques bleus ne doit s’appliquer qu’en cas de légitime défense risquerait d’être outrepassé. Le cas est  inédit, car une "opération de maintien de la paix" devrait faire suite à un "accord de paix", ce qui n’est pas la situation au Mali. La France doit rédiger d’ici la fin avril la résolution censée valider la mise en place de cette future OMP.  Le déploiement de la MINUMA, ce n’est donc pas encore fait.

 

Or le Nord Mali n’est pas encore sécurisé. Les récentes journées dramatiques dans les villes reprises de Kidal, Gao ou Tombouctou, en sont bien la preuve.

 

                En ce qui concerne  le rétablissement des institutions et la reconstruction au Mali :

L’engagement fort de tenir des élections présidentielles  au Mali d’ici le 31 Juillet a été pris auprès de la France à la fois par le président de la transition, Diocounda  Traoré et par le premier ministre, Diango Cissoko.  Mais la partie sera difficile. Auparavant, une commission de dialogue et réconciliation, prévue par la feuille de route, doit être créée et ses membres devaient en être connus prochainement.

 

Le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon est sceptique. Selon lui «  les conditions ne sont pas mûres pour la tenue d’élections libres, crédibles et paisibles »…..

La France a indiqué qu’elle pourra être un facilitateur, mais ne se substituera pas aux Africains.

 

Synthèse rédigée à partir d'articles du Monde Février, Mars Avril 3013

 

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11 avril 2013 4 11 /04 /avril /2013 22:27

 

Depuis le déclenchement de  SERVAL, le 11 Janvier 2013, date des premières frappes aériennes françaises au Mali, trois mois se sont écoulés. Rappel et retour sur les objectifs des opérations qui s'y sont déroulées :

- phase 1 : stopper l’avancée des djihadistes, qui avaient franchi « la ligne rouge » et menaçaient d’avancer jusqu’à Bamako et de faire tomber la capitale.

- phase 2 : libérer les villes du Nord, ce qui fut relativement « facile », les djihadistes ayant décidé de quitter les lieux.

-phase 3 : s’attaquer au sanctuaire d’AQMI, dans l’Adrar des Ifoghas, avec aussi l’espoir d’y retrouver les otages. Ce fut la phase la plus difficile, la plus risquée, la plus longue et éprouvante. Avec le concours des soldats tchadiens, qui ont payé un lourd tribut à ces combats, le « donjon d’AQMI  est tombé » et son chef Abou Zeid.

 

L’objectif de SERVAL était de libérer les territoires du Nord et de permettre au Mali de recouvrer sa souveraineté. Selon les résolutions internationales, le relais doit être assuré par  les forces africaines et maliennes.

La quatrième phase commence maintenant : sécuriser et se retirer

 

La situation au Mali et le bilan des opérations militaires font  l’objet d’un article très complet de RFI, daté du 11 avril, et consultable sur la page web suivante : link

Prochain article:

Quel devrait être à présent le calendrier, au Mali ?

 


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24 mars 2013 7 24 /03 /mars /2013 17:53

 

Recueil de poèmes écrits dans la douleur de l’année 2012, Voix hautes pour Tombouctou est une forme de réponse, choisie par 25 auteurs de 16 pays sur 4 continents, pour réagir à l’agression, aux sévices, aux saccages et aux démolitions dont Tombouctou a été le théâtre au cours des  dix derniers mois.

Tous ces auteurs* ont gracieusement offert leurs textes en soutien au Mali et à Tombouctou.

C’est l’un d’eux, Ibrahima Aya, poète malien, qui a été à l’initiative de ce généreux projet.

Il est le fondateur des Editions Tombouctou, qui viennent de publier à Bamako cette anthologie. Une cérémonie officielle a eu lieu le 4 Mars dans la capitale malienne à l'occasion de sa parution.

voix hautes pour tombouctou 001

 

Au Salon du Livre de Paris, l’Institut français a permis ce samedi la présentation de l’ouvrage, en donnant la parole à plusieurs de ses contributeurs**.

 En écho de cette rencontre, voici, un peu reformulées, quelques bribes de ce qui a pu être dit :

 

Origine du projet :

« Après le putsch militaire d’il y a tout juste un an, dans la déstabilisation du pays, face à l’occupation du Nord et à la guerre menée par les groupes rebelles et djihadistes, les écrivains devaient-ils s’engager dans une réflexion globale sur le Mali ? Peut-être. Mais il y a en réalité des choses que les réflexions ne peuvent pas restituer, seule la poésie peut faire ce travail. D’où cet appel à des amis poètes, qui ont le Mali au cœur ».

 

Pourquoi Tombouctou ?

C’est la 1ère carte d’identité du Mali, sa première « présence » au cœur du patrimoine mondial, elle appartient à tous. Tombouctou agressée, c’est une agression contre l’humanité.

Tombouctou est une ville-poème :  depuis 500 ans, toutes sortes de poèmes, dans toutes sortes d’écritures, l’ont célébrée. La poésie lutte contre la mort et vaillamment. Ce n’est pas la première fois que Tombouctou est agressée, non pour ses richesses mais pour ce qu’elle représente, la science, la sagesse, la diversité, la rencontre, la connaissance, l’esprit religieux, ses 333 Saints.

Tombouctou est aussi un rêve, une de ces villes que l’on connaît avant même de s’y rendre, sise entre le fleuve, le désert, et l’esprit. Ses deux symboles d’humanité sont ses manuscrits et son extraordinaire architecture. Tombouctou ne peut que renaître, la poésie ne peut que redire ce miracle qu’est Tombouctou, et s’associer à sa peine.

Plate forme de rencontres et d’échanges, Tombouctou a toujours été comme un pôle de renouvellement entre les  hommes, une ville qui a refusé en permanence d’être ensevelie, une ville qui a toujours résisté aux menaces.

 

Pourquoi la poésie ?

La poésie est la flamme qui fait avancer les choses, la poésie est en avant ; comme le disait Stéphane Hessel qui la pratiquait tant, elle fixe le cap. Et comme l’avaient exprimé Léopold S. Senghor, ou Aimé Césaire, il faut enjamber la tragédie, parce que la fin des fins, c’est que l’être humain soit, ou redevienne, un être intégral .


Voici donc 25 textes, qui viennent sceller cette terrible année, dans l'universel espoir,

 

Car TOMBOUCTOU N' EST PAS UN MIRAGE

MAIS UNE CLEPSYDRE

QUI SONNE LE POULS DU MONDE

ET DE L' INFINI  ( Rachid Boudjera )

 

*Liste des auteurs ( pays d’origine) dans l’ordre de présentation de leur poème ; **auteurs présents à la présentation au Salon du livre.

 

Albakaye Ousmane KOUNTA (Mali)**, Véronika MABARDI (Belgique), Yves PEYRE (France)**, Joël VERNET (France), Tahar BEKRI (Tunisie), Osamu HARAKO (Japon), Fabrice LOI (France), Netonon Noël NDJEKERY (Tchad), Gustave AKAKPO (Togo), Gabriel OKOUNDJI (Congo), Bios DIALLO (Mauritanie), Christian MERLETTE (France)**, Adamou IDE (Niger), Abdoulaye ASCOFARE (Mali), Jean-Robert LEONIDAS ( Haïti)**, Eugène EBODE (Cameroun)**, Pavie ZYGAS (France), Jean-Yves PICQ (France), Abdourahmane WABERI (Djibouti), Valérie DERONZIER (France), Tierno MONENEMBO, (Guinée), Ibrahima AYA (Mali)**, Mohomodou HOUSSOUBA (Mali), Tanella BONI ( Côte d’Ivoire), Rachid BOUDJERA( Algérie).

 

Pour le commander à votre libraire et lui faciliter la tâche, parce que le livre sera peut-être un peu difficile à trouver, vous pouvez lui en indiquez le code ISBN : 978-99952-53-08-0

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7 mars 2013 4 07 /03 /mars /2013 09:03

En amitié et solidarité avec les femmes du Mali,

dans ces temps difficiles pour leur pays......

 

jumelage 2010 114

 

  Qui a connu l'ambiance

De nos bals poussière

Sait qu'il suffit d'une danse

Et parfois d'un chant

Pour qu'éclate

Notre amour de la vie  

Comme une salve de rires

Poème de Kwam TAWA

Extrait du Carnet de voyage de Marion Lesage

  Sais-tu où va le soleil?

Traces d'Afrique 

Editions La Martinière, 2008

 

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Photos Drapeau Blanc, en pays Dogon, 2009

 

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 11:54

 

Cette synthèse a été suggérée par deux articles récents, Mali, un pays, malade du wahhabisme, lu dans La Vie du 24-30 Janvier, et Au Mali, la guerre des islamismes, par Gilles Holder, lu dans Le Monde  du Mardi 29 Janvier, ainsi que par la dernière tribune de Michel Rocard L’intervention au Mali peut renforcer les courants pacifiques de l’islam, lue dans Le Monde du 6 février. L’éclairage apporté par les travaux de Gilles Holder, anthropologue et chercheur au CNRS, spécialiste du Mali et des questions religieuses, fait nécessité. La feuille de Michel Rocard mérite aussi d’être lue avec attention. Plusieurs précisions ont été possibles grâce au petit ouvrage de Michel Cuypers et Geneviève Gobillot : Idées reçues, Le Coran, aux Editions Le Cavalier bleu.

 

A Bamako, deux éminents représentants de l’islam du Mali viennent de déclarer leur approbation à l’intervention militaire française, sans laquelle le pays était condamné. Mahmoud Dicko, président du Haut Conseil Islamique du Mali (le HCIM) et Chérif Ousmane Haïdara, prédicateur célèbre, ont exprimé devant la société civile leur aspiration largement partagée de retour à la paix et leurs remerciements à l’initiative française. « Il était important d’entendre des déclarations d’autorités religieuses musulmanes sur ce sujet. »

 

Au-delà de cet apparent unisson, tout oppose pourtant ces deux hommes. Chérif Ousmane Haïdara et Mahmoud Dicko incarnent au Mali, pays musulman à plus de 90%, deux courants parfaitement antinomiques. Qu’en sera-t-il à l’heure de reconstruire le pays ?

 

Chérif Ousmane Haïdara est malékite, comme 80% des musulmans maliens. L’islam malékite propose une doctrine à visée universelle, apte à s’adapter aux cultures locales, ouvert et tolérant, imprégné de la sagesse soufie. Les malékites appartiennent à des confréries rattachées à des figures de sages ou de saints qu’ils révèrent.

Cherif Ousmane Haïdara, guide spirituel de la mosquée de Banconi à Bamako est  le chef charismatique d’une organisation Ansar Dine, légalisée depuis plus de vingt ans. Ansar Dine signifie "défenseur de l'Islam". Cette association fondée en 1992 n'a strictement rien à voir avec le groupe islamiste touareg du même nom, apparu début 2012. Des journalistes ont malheureusement déjà confondu les deux organisations. (voir notre article blog  du 31 Mai 2012  Décalage, recadrage, des nouvelles du Sahara et du Sahel ) Chérif Ousmane Haïdara est un prédicateur renommé, défendant un islam de la paix, tolérant et modéré. Dans sa dernière déclaration on peut lire «  AQMI, Ansar Eddine, Mujao : c’est pareil. Ce sont des bandits et des trafiquants de drogue qui utilisent la religion comme couverture….et plus loin  Il va falloir mener une guerre idéologique et dénoncer ceux qui se disent musulmans et qui sèment la mort. » (cité par Michel Rocard). Sa position est très claire depuis le début de la crise malienne : il a dénoncé fermement la destruction des mausolées, il a toujours affirmé qu’il refusait la charia politique au Mali. Il défend un islam noir, afro-centré et autonome vis-à-vis de l’Etat.

 

Mahmoud Dicko, au contraire, est un adepte du wahhabisme, courant qui représente environ 20% de la population musulmane malienne. Fondé au XVIIIe siècle par Abd al Wahhab’, le maître à penser de l’Arabie saoudite d’alors , ce mouvement prêche la restauration sunnite et dénonce tout à la fois la pensée moderniste, les superstitions et le culte des saints considéré comme de l’idolâtrie : il prône le retour d’une stricte application de la charia. Sa branche la plus extrême est constituée par les salafistes (« retour à la première prédication »).

Le wahhabisme a pénétré le Mali après la deuxième guerre mondiale, à partir de 1945, à l’époque du Soudan français colonial. En s’attaquant aux traditions de l’Islam noir, il a prêché une ré-arabisation de l’islam, un retour aux « origines ». En même temps,  il y avait dans ce nouveau courant réformateur quelque chose d’anticolonialiste qui pouvait  être fédérateur pour les Maliens. Muselé à l’Indépendance par le premier président, Modibo Keïta, qui imposa la laïcité, les wahhabites sont  revenus en odeur de sainteté après avoir soutenu le coup d’état de Moussa Traoré, deuxième président du Mali,  et dictateur, renversé à son tour par ATT en 1991 (voir article blog 22-26 Mars  22-26 mars, où en est-on au Mali ? ). Celui-ci les écarte à nouveau en refusant la création de partis religieux.  Mais les choses évoluent peu à peu. Depuis 2008, Mahmoud Dicko préside le Haut Conseil Islamique du Mali. C’est lui qui a obtenu le retrait du nouveau code de la famille instauré par ATT et favorable aux femmes, qui stipulait leur égalité avec les hommes. Après le coup d’Etat de mars dernier, un « ministère des affaires religieuses et du culte » a été confié à  un proche de Mahmoud Dicko. Le wahhabisme à Bamako est marqué par l’activisme social et politique et il est sur-représenté dans les instances religieuses maliennes.

Mahmoud Dicko ne s’est pas offusqué de la destruction des mausolées de Tombouctou. Partisan d’une République islamique pour le Mali, il n’a eu de cesse de vouloir négocier la charia avec les djihadistes. Ce n’est que  dernièrement, lorsque la rébellion est passée à l’offensive en janvier, qu’il a rallié le sentiment populaire de soulagement et soutenu sans réserve l’intervention française. Sa dernière déclaration selon laquelle « la France ne mène pas une guerre contre l’Islam » est à comprendre aussi comme une réponse à des propos venus du Qatar et d’Egypte, lesquels accusaient l’intervention française de s’attaquer militairement à l’Islam.

La déclaration de Mahmoud Dicko en faveur de l’initiative française va au-delà d’une simple gratitude : elle est aussi la marque d’un positionnement  « saoudien » dans des rapports de forces politico-économico-religieux en Afrique : le Qatar appuie l’Egypte et les Frères musulmans, l’Arabie Saoudite, rivale et puissante, soutient les mouvements salafistes. Deux puissances financières qui s’opposent et qui voudront leur part de l’éventuel « gâteau ».

 

Quel Mali demain ?

La Constitution malienne, jusqu’à aujourd’hui, garantit la laïcité. La devise du pays «  Un Peuple, un But, une Foi » institue la religion dans l’espace public.

Sur quels fondements les Maliens vont-ils choisir de reconstruire leur société?

 

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 13:38

Il y avait urgence et nécessité à la parution de cet ouvrage magnifique et bienvenu, édité récemment chez JC Lattès (octobre 2012) : un livre à découvrir, si l’on veut mesurer l’exceptionnel patrimoine écrit de l’histoire africaine subsaharienne.

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L’avertissement de l' éditeur ainsi que la préface de J.M.G.Le Clézio plongent nécessairement l’ouvrage au cœur de l’actualité malienne.

Rappel rapide : le 1er avril dernier, Tombouctou tombait  aux mains du MNLA, le 2 avril, aux mains d’AQMI. Ville mythique et symbolique du Mali, Tombouctou, avec les autres villes du nord Mali, subissait  les violences, les terreurs et les désordres de la guerre, avant un pseudo retour à l’ordre, au prix d’une charia implacable, appliquant sévices et châtiments à qui ne se pliait pas aux règles de vie imposées par les fondamentalistes. Outre la destruction de plusieurs mausolées ou des dégradations de mosquées historiques, la menace pesait aussi sur les célèbres manuscrits : le risque de les voir disparaître au profit de trafics juteux a soulevé l’inquiétude pour ce patrimoine culturel immense. C’est ce qu’exprimait au début de l’été dernier la directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova. Depuis hier matin, lundi 28 janvier, Tombouctou a été «  reprise » par les forces maliennes et françaises. Sans résistance,car la ville s'était déjà vidée de ses djihadistes combattants. Il faut maintenant que puissent s’y réinstaller pouvoir civil et administration. Espérons que les Tombouctiens auront su, une fois encore, cacher et préserver leurs trésors.

 

Ville sainte, foyer d’un rayonnement intellectuel sans pareil à la période contemporaine de notre Renaissance, lieu de rencontre et d’échanges des plus grandes intelligentsia arabes jusqu’au XVIIIe siècle,Tombouctou  a concentré pendant des décennies tout ce qu’il y avait de plus savant dans le monde arabo-musulman : tous les savoirs, juridique, foncier, mathématique, politique, artistique, climatologique, religieux, pharmacologique, médicinal, y étaient enseignés, copiés, diffusés. Les universités tombouctiennes pouvaient même avoir été fréquentées par des Européens. Ville stratégique des échanges commerciaux entre le Nord et le Sud, ville des caravanes et des commerçants, sise à proximité du fleuve Niger, elle ne pouvait qu’être une tentation pour conquérants. On pourra suivre en filigrane dans le livre de Jean Michel Dijan, cette histoire de Tombouctou, ville « mystérieuse » et comme disparue de l’Histoire après la conquête marocaine, puis redécouverte au début du XIXème siècle, puis colonisée par la France…et qui a fait silence sur son propre passé.

 

 

L’ouvrage associe des informations passionnantes à des photographies superbes, qui donnent à  voir la richesse de ce patrimoine encore loin d’avoir livré tous ses secrets. Le début d’une histoire de l'Afrique de l'Ouest à retrouver et à réécrire avec un autre regard.

manuscritOn fait quelques retours en arrière sur la connaissance de ces manuscrits, et sur ce que leurs premières traductions auraient pu nous apporter depuis longtemps : l’une des dernières révélations du livre est particulièrement parlante quand  Jean-Michel DIJAN  cite Octave HOUDAS, professeur d’arabe à l’Ecole des Langues orientales de Paris au début du XXe siècle.  C’est lui qui traduisit pour la première fois en français le Tarikh es Soudan, d’Abderrhamane Es-Sa’di,  texte d'un érudit  du XVIIe siècle, dont le manuscrit qui a été découvert au XIX siècle décrit toute l’histoire du Soudan.

Il y a juste 100 ans, voici ce qu’écrivait en 1913, Octave HOUDAS en préface de sa traduction  : « [Cette histoire du Soudan] montre que ces populations auxquelles on est tenté de refuser toute initiative en  matière de progrès, ont eu une civilisation propre qui ne leur avait pas été imposée par un peuple d’une autre race et que la disparition de cet Etat relativement prospère est due en grande partie, sinon uniquement, à des conquérants de race blanche. Enfin elle relie à l’histoire générale de l’humanité tout un groupe de nations qui jusqu’ici en avaient été à peu près complètement écartées… » ( sur l'ouvrage traduit par Octave HOUDAS, voir la page au lien suivant  link)

Comme le note Jean Michel DIJAN,  à l'époque « cette mise en lumière ne suscita guère de réaction en France… ». On était à l'apogée des conquêtes coloniales...

70 ans plus tard, en 1973, l’historien malien Mahmoud Zouber ouvre à Tombouctou ce qui deviendra le plus grand centre de conservation des manuscrits, l’Institut Ahmed Baba.

Aujourd’hui, en 2013, le chantier est porté à la connaissance  du grand public : 100 000 manuscrits à Tombouctou et dans les environs, 300 000 dans l’ensemble du Mali, et probablement plus encore, conservés précieusement dans les grandes familles, et dont le contenu reste encore largement ignoré.

A travers ce bel ouvrage, on découvre le fabuleux travail des historiens et des chercheurs maliens, en collaboration avec des programmes comme le VECMAS (valorisation et étude critique des manuscrits subsahariens) conduit par le professeur Georges Bohas, professeur d’arabe à l’ENS de LYON.

"Comprendre ce que nous disent aujourd'hui Tombouctou et ses manuscrits est essentiel car l'histoire intellectuelle de l'Ouest africain est à écrire." Ainsi Souleymane Bachir Diagne, philosophe, professeur à l'Université de Columbia, souligne-t-il dans la postface, l'importance de ce livre.

 

Nous vous invitons vivement à le découvrir !

 


 

 

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17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 14:46

Voilà un an, jour pour jour, que tout s’est déclenché au Mali.

Le 17 Janvier 2012, c’ est l’entrée en guerre du MNLA pour la « libération » de l’Azawad. La violence des événements  ressemble tout d’abord  à une nouvelle crise de la « question touareg », question sans solution depuis l’Indépendance du Mali, et malgré des alarmes répétées :

« Faut-il qu’un peuple disparaisse pour savoir qu’il existe ? » avait écrit Mano Dayak

A nouveau en janvier dernier, la réponse du MNLA, sans être celle de l’ensemble des Touareg,  passe par les armes. Contrairement à la réalité historique, le MNLA voit dans le Nord Mali un territoire qui est propre aux Touaregs. Il en a revendiqué à plusieurs reprises l’indépendance, en particulier dans les années 90. Le mouvement indépendantiste n’en est donc pas à ses premiers faits d’armes. En janvier 2012, quand il  entre en « action », le MNLA se sent  encouragé par les promesses qu’a pu lui tenir Khadafi depuis longtemps, et fortifié par l’expérience de ses mercenaires en  Lybie, et par l’armement puissant qu’ils ont rapporté après la chute du régime.

 

Un an plus tard, à ce jour, c’est la France qui est en première ligne, dans une guerre déclarée au terrorisme.  L’Azawad est devenu un territoire occupé et confisqué par de multiples groupes rebelles djihadistes. Dès le mois d’avril dernier, après des combats contre une armée malienne vite défaite, le MNLA perdait la main, rapidement évincé par la mouvance islamiste qui lui avait apporté son  concours. Belle aubaine pour s’établir et instaurer une charia radicale.

 

Depuis 10 mois, nous essayons de rendre compte régulièrement de la situation et de donner quelques clés de lecture pour comprendre la situation très complexe qui s’est progressivement installée, révélant en plein jour des réalités jusqu’alors peu connues du grand public, et peu portées par les media.  

Sauf à avoir pu entendre les préoccupations d’un certains nombre de Maliens, peu confiants en leur gouvernement et préoccupés de la corruption rampante jusque dans les hautes sphères de l’Etat, le « grand public » que nous constituons était bien loin de soupçonner un tel état des lieux. En France, nous faisions plutôt confiance à un gouvernement jugé démocratique au vu d’autres exemples africains  moins recommandables, et le Mali nous était plutôt volontiers présenté comme un modèle : une élection présidentielle devait avoir lieu au printemps (aux mêmes dates que la nôtres), avec un président qui ne se représentait pas, laissant place à l’alternance.

Mais la réalité était celle d’un régime vermoulu. Il a été renversé le 22 mars dernier, plongeant le Mali dans une double crise, sécuritaire, avec les exactions au Nord et politique, avec la chute du pouvoir.

 

Le putsch militaire ouvrait la voie pour l’entrée en jeu des forces islamistes djihadistes, installées au Sahel depuis des années déjà : celle d’AQMI, branche d’Al-Quaïda, d’origine algérienne et déjà tristement célèbre pour ses prises d’otages occidentaux : refoulée par l’Algérie qui fut la première victime de ses violences, AQMI a installé son sanctuaire probable dans la région de Kidal, au Mali. Celle du MUJAO,  le Mouvement pour l’Unicité et le Djihad en Afrique de l’Ouest, constitué de radicaux islamistes africains noirs :  cette  branche dissidente d’AQMI, s’est établie plus à l’ouest, vers la Mauritanie revendiquant elle  aussi divers enlèvements.  Enfin, la dernière, celle d’Ansar Dine, mouvement djihadiste proprement malien,  distinct du MNLA laïc et qui a fait son apparition en 2012.

Tous ces hommes connaissent fort bien le Nord Mali désertique,  dont ils sont les maîtres et où ils ont établi leurs bases, y recrutant, sans doute pour la moitié au moins, des combattants djihadistes venus d’ailleurs : lybiens, somaliens, afghans, pakistanais…et osons le dire, peut-être quelques français aussi. Leur espace d’action est  grand comme la France plus la Belgique, avec des massifs montagneux et de multiples cachettes, avec un climat très dur auquel ces combattants sont aguerris,  entre chaleur, vents de sable et rareté de l’eau. Ils sont très bien armés. Ils sont très déterminés. Ils sont mobiles comme des boules de mercure.

 

Pourquoi  la guerre a-t-elle soudain si brusquement démarré, alors que depuis des mois la priorité restait la négociation et la diplomatie ? Certes, il y avait le risque, malgré des menaces qui tardaient à entrer en application,  de laisser s’enliser la situation.

Mais en réalité, le 10 Janvier, la donne a changé tout à coup : alors que le Président de la République du Mali était sur le point d’être une nouvelle fois destitué par les militaires du capitaine Sanogo, souhaitant reprendre totalement les rênes,  les forces rebelles du Nord attaquaient le Sud, à quelques encablures de Mopti. La voie s’ouvrait ensuite aux rebelles  jusqu’à Bamako, capitale sans gouvernement, et c’était fait de prendre le pouvoir et d’instaurer la charia dans l’ensemble du Mali.

La France a répondu à l’appel en urgence lancé par le gouvernement malien, quand les premières troupes maliennes ont été défaites à Konna.

 

François Hollande l’a dit et les forces armées françaises le savent : cette guerre sera dure et elle sera longue, avec de multiples pièges et risques.  Elle se fera au sol et avec du corps à corps. Elle fera des victimes.

Elle ne pourra être menée victorieusement que si parallèlement les  institutions politiques au Mali sont rétablies dans leur crédibilité et si une véritable armée malienne se reconstruit, appuyée par la Misma- les 3300 hommes des forces militaires africaines prévus dans le dispositif validé par l’ONU.

A ce jour, la communauté internationale soutient l’engagement français, et facilite les opérations : autorisation de survol des territoires, blocage des frontières, prêt d’avions, promesses d’ apport logistique et humanitaire, collaboration au niveau du renseignement : mais sur le terrain les Français sont seuls, avec les quelques troupes africaines qui devraient commencer à arriver.

 

Cette guerre n’ira pas sans son cortège de malheurs : déplacés, réfugiés, victimes directes ou indirectes, débordements, revanches, règlements de comptes…Et tout ne saurait être maîtrisé absolument. Un hommage vient d'être rendu aux Invalides au premier soldat français tué au Mali. On peut être sûrs que les djihadistes savent ce qu’ils font : la prise de Diabali, après la défaite de Konna, c’est une façon de s’introduire dans une zone suffisamment peuplée pour y interdire des frappes aériennes et provoquer le face à face des hommes au sol. C’est sans doute ce type de guerre, une guerre « sale », que souhaitent les islamistes du Sahel aujourd’hui.

 

  Nos pensées quotidiennes vont à nos villages partenaires du Mali, et à nos amis maliens, d'ici et de là-bas, qui sont les premiers au coeur de ce déchirement.

 

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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 14:27

Pourquoi ne pas redécouvrir, à l'occasion des fêtes,  quelques-unes de nos recettes favorites ?

le vrai goûtVous pourriez essayer vous-même de cuisiner, par exemple, cette fameuse "soupe du cousinage", qui allie le Goût du Mali aux rigueurs de l'hiver. Ou bien, par un long après-midi un peu gris,  vous pourriez préparer quelques pots de confiture d'oignons, en pensant à nos amis dogons qui savent si bien les cultiver : cette confiture pourra se garder jusqu'à un mois au réfrigérateur, avant d'être servie tiède, en garniture d'une bonne terrine ou d'une viande blanche.

Soupe du Cousinage Potiron/vache qui rit, adaptée du livre "Le vrai goût du Mali".  Recette pour 10 personnes.

1kg de chair de potiron : en fonction de l’épaisseur de la peau, on peut la laisser ou préférer l’enlever. Débarrasser les tranches de leurs graines.
400 gr de courgettes, à moitié pelées.1 gros oignon blanc, ou deux plus petits
DSC07302Faire cuire à la cocotte avec peu d’eau  ( 50% du volume des légumes ) et une à deux petites poignées de gros sel.
Laisser sous vapeur  20-25mn ou plus longtemps si l’on a laissé la peau.
Avant de mixer, si nécessaire, retirer du bouillon. Il vaut mieux avoir à en rajouter qu’à se trouver devant une soupe trop liquide. Tout est dans l’onctuosité.
Avant de servir,  mélanger à chaud de la crème de Vache qui rit, conditionnée en pot « Tartine et Cuisine » : 2 cuillères à café par ¼ de litre, soit 12 cuillères à café ( un pot de 150gr) pour 1litre 1/2 de soupe.
Poivrer, et vérifier l’assaisonnement
On peut servir avec un peu de coriandre fraîche.

Confiture d'oignons, recette extraite de " Saveurs du Potager du roi ", Club des chefs de Versailles. 

700 gr d'oignons, 160 gr de sucre en poudre, 120 gr de beurre, sel, poivre, oignon25 cl de vin rouge, 10 cl de vinaigre de Xères, 3cl de grenadine.
Eplucher et couper les oignons en fines lamelles.
Dans une cocotte ou casserole à fond épais, faire blondir le beurre et y jeter les oignons. Saler, poivrer, saupoudrer de sucre, laisser cuire 30 mn à feu doux en remuant de temps en temps.
Verser le vianaigre de Xéres, la grenadine et le vin. Laisser cuire  à nouveau 30 mn à  découvert, sur feu très doux.

ame de l'afriqueEnfin, si vous avez encore un petit cadeau à faire à des amis complices de votre intérêt pour l'Afrique, vous pourrez leur glisser la jolie anthologie des textes-mémoires de l'Afrique Noire, rassemblés avec quelques documents annexes et un précieux lexique dans le fascicule édité par Le Point, coll.Références, n° de nov.déc 2012, L'Ame de l'Afrique. Chez votre marchand de journaux. 6,90 €

Bonnes fêtes de Noël et de nouvel An !

 

Vous pouvez faire passer cet article, vous pouvez faire connaître notre blog, vous pouvez encourager les dons (reçu fiscal) et  les adhésions ( 16€ ).

Retenez la date du vendredi 18 Janvier, Assemblée Générale de l'association, à 19h 30, au 5 rue Voltaire, à La Garenne Colombes

Courrier à : Drapeau Blanc, 41 Avenue du Général Leclerc, 92 250 La Garenne Colombes

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